CHARLOTTE SCHURMANS
Bonjour,
Je me présente, Charlotte, originaire de Belgique. De cette capitale mythique et belle, qui n’est autre que Bruxelles. J'ai 35 printemps au compteur et un sympathique petit historique.
D’aussi loin que je me souvienne, âgée de quelques années à peine, j’aimais dessiner. Dessiner, chanter, peindre, jouer… J’ai toujours été une personne très émotive et j'ai souvent eu beaucoup de mal à exprimer réellement ce que je ressentais à l’intérieur de moi. L’art et la peinture en particulier m’ont grandement permis de remédier à cela. Je voulais raconter, partager des émotions, des moments, des parcelles de vie infimes et pourtant si influentes, je voulais raconter l’autre et tout ce qui autour de moi me parlait.
À 14 ans, je me suis inscrite en option « art d’expression », j’ai tout de suite su que ce choix avait été le bon.
Par la suite, j’ai voulu expérimenter plus assidûment le théâtre et me suis inscrite dans une académie. Expérience enrichissante qui a éveillé en moi de nouvelles envies.
Néanmoins, mes pas m’ont finalement conduite à St Luc, une école d’arts plastiques. J’ai pu y découvrir plusieurs nouvelles techniques mais n'ai pas apprécié le côté très académique.
J’ai fini mes années d’études obligatoires, j’avais 19 ans, qu’allais-je faire maintenant ? J'avais des idées sans vraiment trop savoir.
Et puis est arrivé, avec sa petite frimousse, celui que nous appelons communément « le coup de pouce ».
J’ai appris l’existence d’études en scénographie et après mûres réflexions, c’est cette direction que j’ai choisie. Pouvoir mêler art plastique et littérature fut une agréable et surprenante aventure. Dans la foulée, j’ai participé à la conception des décors de 2 courts métrages, ce qui m’a permis de consolider mon apprentissage.
Puis un jour, une envie m’a assaillie, une envie d’ailleurs, de découvrir de nouvelles couleurs.
En 2011, je suis arrivée, pour la première fois, en Valais, à Veysonnaz. La nature m’a subjuguée mais pas tout de suite inspirée. Je n’étais pas habituée à ce paysage, j’avais déjà été à la montagne mais n’y avais jamais vécu, j’étais une citadine pure jus.
Ce n’est que en y revenant régulièrement et pendant plusieurs mois, en me promenant seule en montagne, l’hiver puis l’été, que j’ai découvert tous les bienfaits que me procurait la forêt. Ses indétrônables mélèzes, l’odeur vivifiante des pins, la silhouette si particulière des sapins. Ces crêtes aiguisées, ces nuages qui les surplombent et parfois les enlacent. Le ciel féerique d’un lever de soleil et celui mystérieux du crépuscule. J’avais trouvé ma muse et elle l’est restée.
Aujourd’hui, c’est la nature en général qui m’inspire, ses formes, ses teintes, sa mélodie, sa texture et surtout sa poésie. Je dessine et je peins, j’affectionne particulièrement l’acrylique, la pastelle grasse mais aussi le crayon et le collage… Tout ce qui autour de moi peut exprimer la pureté et l’intensité des émotions liées aux paysages.